Quels sont les différents types d’influenceurs ? Doivent-ils tous être mis dans le même panier ? La personne lambda peut vite être perdue et faire des amalgames (merci les médias) !
Pour rappel, l’influence a toujours existé, bien avant l’apparition des blogs voire même d’internet. Vous avez tous vu des marques avoir comme égéries lors de leurs spots télé George Clooney, Bixente Lizarazu, Natalie Portman et bien d’autres… Et qui parmi vous n’a pas acheté un produit dont l’égérie était l’un de vos acteurs ou actrices fétiches ? Et bien ça, les amis c’est de l’influence et d’ailleurs, pour la petite info, on est tous l’influenceur de quelqu’un.
Je considère qu’il y a trois groupes de personnes ayant une influence notable sur leurs abonnés. Chacun tient son influence de sa notoriété acquise de manière différente. Je vous les détaille donc ci-dessous :
Les personnalités publiques
Les personnalités publiques englobent tout simplement les personnalités issues du milieu des arts (cinéma, télé, musique), les sportifs, soit ceux que vous connaissez via leurs présences sur le petit et grand écran. Si vous scrollez votre compte Instagram, je vous parie que vous suivez quelques unes de ces personnalités. Et ces gens là ont une influence depuis toujours. Ce n’est pas pour rien que d’illustres marques faisaient appels aux comédiens phares du moment pour leur spot de pub en télé ou en presse.

Vous allez me dire mais attends ce n’est pas pareil, ils ne font rien sur leurs réseaux sociaux pour ces marques là. Ce à quoi je vous répondrais que l’influence peut sortir des réseaux sociaux. Qui ne s’est pas retrouvé devant 2 machines à café à ne pas savoir laquelle choisir et se dire que celle dont George est l’ambassadeur a l’air quand même mieux que sa voisine même si son coût est supérieur ? Sachez d’ailleurs que notre cher George est ambassadeur et le visage de Nespresso uniquement en Europe. Je me rappelle même mon grand père me dire il y a plus de 20 ans de ça qu’il mangeait des Pailles d’or de LU car Lizarazu en avait fait la pub à la télé après la coupe du monde.
La télé-réalité
Ahhh cette télé-réalité, elle fait les choux gras des médias et a été mis en avant dernièrement dans Complément d’enquête sur France 2. Cette télé-réalité qui fait vendre met à mal la communauté des autres influenceurs qui préfèrent l’appellation de créateurs de contenus. Car ces influenceurs sont suivis sur les réseaux sociaux par des millions d’abonnés, audience générée par des émissions telles que les Marseillais ou les Anges.
Ces influenceurs au coût plus bas que la moyenne (vs un nombre d’abonnés importants) privilégient la quantité de placements contre la qualité. Leur image ternit un milieu et une majorité de créateurs qui se retrouvent à devoir expliquer qu’ils ne sont pas dans la même catégorie, que leur travail est différent et qu’il ne faut pas tout confondre. Une chose est sûre il y a encore du boulot, même si certaines influenceuses issues de ces émissions ont su tirer leur épingle du jeu.

Les créateurs de contenus ou les digital native
Et puis il y a la dernière catégorie que je scinderai même en deux. Cette catégorie de créateurs de contenu vient tout droit d’internet. Pour certaines, elles avaient créé un blog, une chaîne YouTube, puis un compte IG pour parler de leur passion pour la mode, la beauté… Pour d’autres, elles étaient dans le milieu de part leur job de CM, ou de chef de projet en marketing. Peu importe la porte d’entrée, la majorité vivent en partie de leur passion aujourd’hui.
En tant que freelance dans l’influence, je travaille à 98% avec ces créateurs, qu’ils aient 50k abonnés ou 4M je ne fais pas de différence, ils sont traités de la même façon. Et c’est cette catégorie qui est la plus impactée par l’image des influenceurs de télé-réalité. Mais certains ont surfé sur la vague du succès pour sortir de leur zone de confort qu’ils ont avec les réseaux.

En effet, certaines créatrices en ont profité pour créer un vrai business et ainsi développer encore plus leur créativité. Marie a créé le site Leaves and clouds, une boutique éco-responsable et vient de lancer son podcast Toile. Parmi ces entrepreneuses, vous pouvez retrouver Caroline Receveur, issue de la télé-réalité mais devenue une vraie business-woman. Certes elle vit à Dubai mais elle a le mérite de tenter et de créer, et ce n’est pas donné à tout le monde. Elle a mis à profit sa notoriété pour se lancer et pourquoi pas ? Elle n’est pas la seule dans ce cas : Noholita est véritable exemple d’entrepreneuse elle aussi, avec sa marque de beauté, sa marque de mode et the Hill door. Je peux aussi vous citer Diane Perreau et sa marque Jaspe ou encore Pauline Torres et sa marque Pauème.
Trois groupes distincts pour trois objectifs différents dans le cadre d’une campagne d’influence
Travailler avec chaque personnalité issue d’un de ses trois milieux ne vous donnera pas les mêmes résultats. Les personnalités publiques sont idéales pour des programmes d’ambassadeurs dans le cadre de marques de luxe par exemple. Pour les influenceurs de télé-réalité ce n’est clairement pas pour faire du quali on est bien d’accord, et en terme de ROI je pense que c’est très lucratif pour les marques (souvent des marques de drop shipping d’ailleurs).
Et puis travailler avec la dernière catégorie est idéale pour allier les deux objectifs : visibilité et image de marque et performance. Mais attention à ne pas tout mélanger, à ne pas vous arrêter juste sur un nombre d’abonnés pour imaginer un tarif. Vous savez ce qu’on dit : on ne mélange pas les torchons avec les serviettes, et bien c’est pareil en influence. Un comédien ayant une audience minime sur IG peut couter aussi cher qu’un influenceur digital native. Pourquoi ? Car vous payez sa notoriété publique, et son image est son gagne-pain.
Dans le milieu de l’influence, il est donc important de s’adapter aux personnes avec qui vous travaillez, à leur image, leur notoriété et ne pas rester campé sur des positions. Et si vous avez besoin d’aide pour cela, vous savez ce qui vous reste à faire : m’appeler 🙂